Rentrée de septembre 2020 : comment se porte le marché immobilier ?

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La rentrée de septembre 2020 pour le marché de l’immobilier s’annonce agitée. Le marché immobilier va inévitablement subir un coup d’arrêt au cours de l’année. Selon la Fédération Nationale de l’Immobilier (FNAIM), le volume de transactions immobilières a chuté de 80% pendant la période de confinement (de mi-mars à mi-mai). Le marché de l’immobilier devrait continuer de subir les conséquences économiques du confinement dans les prochains mois. Cependant, l’activité a pu reprendre assez rapidement dès la sortie du confinement, laissant entrevoir la possibilité d’une reprise en U.

La chute de l’activité du marché immobilier…

Malgré le rebond du marché immobilier qui a suivi le confinement, celui-ci est bien inférieur au niveau de 2019. La baisse de l’activité est inévitable. Le volume des ventes devrait être inférieur de 25% à 30% sur une année. La baisse des transactions dans le marché de l’immobilier devrait être la conséquence de l’augmentation du chômage, de la baisse des salaires dans les prochaines semaines et prochains mois mais également du renforcement des conditions pour accéder à un crédit.

Dans un premier temps, les taux de crédits sont plus élevés qu’avant le confinement mais ils restent à des niveaux abordables : 0,9% sur 15 ans, 1,02% sur 20 ans et 1,34% sur 25 ans. Dans un second temps, les conditions d’accès à un crédits se sont durcis avant la crise sanitaire dû aux recommandations du Haut Conseil de Stabilité Financière publiée le 1er janvier 2020. Ces conditions pourraient davantage compromettre le marché de l’immobilier et contribuer à son ralentissement.

… Mais des prix stables

Les experts immobiliers s’attendent à une stabilisation des prix, voire une très légère baisse dans les mois qui suivent. En effet, la demande devrait se contracter et l’offre de biens immobiliers se réduire ce qui diminuerait les tensions qu’il y a sur le marché de l’immobilier. Concernant la dynamique des prix selon les territoires, les prix de l’immobilier devraient continuer d’augmenter dans la capitale malgré une baisse de cette augmentation.

De plus, les prix de l’immobilier devraient se rééquilibrer entre les grandes villes de France et les plus petites villes ou les zones rurales à la faveur de ces dernières. En effet, le développement du télétravail durant toute la période de confinement et qui se poursuit actuellement offrent des possibilités de départs vers des zones moins denses, ce qui ainsi rééquilibrerait le marché de l’immobilier et pourrait contraindre les prix de l’immobilier dans les grandes agglomérations à baisser ou à augmenter de façon moins dynamique.

Le possible regain d’intérêt des français pour l’investissement dans le marché immobilier

Un point que le confinement a pu confirmer : l’intérêt des français pour investir dans le marché de l’immobilier. Le marché de l’immobilier est considéré comme un secteur refuge pour les placements financiers en comparaison à la bourse (volatilité des prix, instabilité). L’investissement dans la pierre pourrait profiter d’un regain d’intérêt dû à la crise sanitaire. Les français marquent un désir plus prononcé pour les maisons avec jardins. Cette tendance devrait se poursuivre suit au confinement.